- Mimi a écrit:
- Je ne veux pas vous influencer mais :
Moi si, j'influence.
Voilà d'ailleurs un petit texte relatant ma pensée, que j'ai écrit il y a de çà quelques années, mais toujours au gout du jour.
Que les éventuels barbares chasseurs qui liraient ce texte se rassurent: Il s'agit ici d'une caricature, et bien évidemment il en est des vôtres tout à fait respectables (par exemple ceux ne chassant plus).Thèse, antithèse, synthèse et charentaises du Chasseur
Définition du Chasseur : De trop nombreuses définitions sont données pour toute les citer, nous n’en verrons qu’une :
Personne pratiquant la chasse*.
Cependant il faut tenir compte de la définition du codex alimentarius, le chasseur correspond à : "toute personne qui participe à l'abattage du gibier et/ou à la saignée, à l'éviscération partielle et à l'habillage partiel sur le terrain des animaux abattus".
(*Du latin classique capto, -as, -are, -avi, -atum (je cherche à prendre), lui-même venant de capio, -is, -ere, cepi, captum (je prends).
Mais penchons nous sur ce qu’est réellement ce drôle d’animal qui peuple nos forêts et montagnes et qui, malgré les grandes surfaces discount qui fleurissent un peu partout, continu tout de même à vouloir chasser sa nourriture.
Anatomie Sur nombre de spécimens, on pouvait remarquer un corps assez robuste, avec un système pileux développé, y compris dans les trous de nez, son poil est brillant mais gras, il dispose de petit yeux sombres et généralement un nez proéminant. Il est ici à ne pas confondre avec le viking, un ancêtre nordique aujourd’hui disparu.
Ses organes sont a priori normaux, à noter toutefois une évolution de l’épaisseur des muqueuses du foie, alors bien adapté au gros rouge.
Biotope convenant à la prolifération du chasseur Le chasseur vit principalement en milieu rural. L’asphalte, le béton et le micro-onde n’étant pas encore tout a fait maîtrisé par tout les individus, il préfère vivre à l’écart de ces sournoises technologies.
Le chasseur à besoin d’espace vert où trouver sa nourriture.
Une source d’eau à proximité, captée dans un puits à déjà été trouvé à proximité de son lieu de vie. Mais rien ne prouve encore qu’il l’utilisait afin de se désaltérer. En revanche des vignes et des pommiers n’étaient jamais bien loin.
Habitat L’habitat même du chasseur n’est pas tellement disparate de celui de son cousin l’Homo ça-pince ça-pince Toukour.
Une fois le chasseur apprivoisé et mis en confiance, l’on peut accéder à l’intérieur de son gîte où l’on pourra remarquer certaines marques propres à son espèce.
L’on pourra trouver, par exemple, trônant au dessus de la cheminée, une tête purulente de sanglier ou de chevreuil, la bouche entrouverte où grouillent quelques asticots.
Chez certains individus, d’une caste plus pauvre, ont quant à eux d’accrocher aux murs les pattes, dents ou cornes des dits animaux précités. Y sont suspendus en général une gibecière maculée de sang séché, également utilisé comme pondoir à mouche.
Oui, à l’instar des fourmis et coccinelles, le chasseur entretien de bonne relations avec des espèces de son niveau culturel.
Equipement et outils de Captaris Vulgus. Le chasseur ne serait pas tel sans son équipement.
Un chasseur partant chasser est facilement reconnaissable de part son équipement.
Arme, vivres, moyens de locomotion, kleenex et tire-bouchon décapsuleur sont ses principaux attraits.
Certaines hypothèses tendraient même à démontrer au sujet d’un chasseur que, si son fusil est très puissant et son 4x4 imposant et cher, ce serait une auto-compensation afin de faire face à un complexe d’atrophie d’une partie de son corps. Nous cherchons toujours laquelle exactement.
Certains penchent pour le cortex cérébral, d’autres pour l’organe pénien.
Mœurs sociales Le chasseur peut être solitaire, notamment les vieux individus, soit en groupe. Majoritairement monogame sous le régime de la communauté, sa femelle peut mettre bas jusqu'à 4 fois dans sa vie. La gestation est semblable à celle de ses cousins urbains. Puisque vivipare, sa progéniture naît déjà formé mais peu poilue. La famille peut compter de 4 à 5 individus, formés très jeune à la stupide coutume chasseresse.
Le chasseur, par mimétisme, utilise le parlé du bourg le plus proche. Cela lui permet de se fondre dans le décor lorsque, le soir venu, il retrouve ses con-disciples à la taverne la plus proche.
Son activité de prédilectionC’est bien entendu la Chasse. Celle-ci peut se dérouler de différentes manières selon son humeur ou la tendance locale.
- La plus observée consiste à se promener, armé d’un fusil ou d’une carabine, des fois dignes d’une arme de guerre, et à tirer sur –ce que généralement il s’agit être- du gibier.
Cette chasse se pratique seul, avec des compagnons, ou même avec un chien.
Oui, le chasseur s’est très tôt penché sur la domestication de cet animal qu’il rappel avec de doux noms comme « Ici !! Saleté de clébard !! » ou encore « #@!& de raclure de sac à puce tu va revenir, dis ! » Prouvant ainsi son amour et son respect envers la vie animale.
Quelque fois ils s’arrête, se cache, et tire sur les pauvres volatiles qui auront eu le malheur de violer son espace aérien.
L’on peut d’ailleurs bien repéré ces points stratégiques de tirs aux dizaines de cadavres de cartouches –et de capsule de bière- laissées sur place.
- Un autre type de chasse, appelé dans le milieu fermé de ces bas-de-plafond est la « vénerie », autrement vulgairement nommé la chasse à cours. A court d’idées sûrement car, il s’agit ici de lâcher dans les bois une meute d’environ une quarantaine de chiens courants affamés, nourris au yaourt les 3 derniers jours, sitôt suivis par une poignée de connard à cheval, eux-mêmes entourés d’une trentaine d’individus suivant bêtement a pied et hurlant de toute part croyant rabattre, par exemple, un pauvre cervidé.
Le cervidé en question sera pourchassé de longues heures durant à travers champs, bois et marais (pas celui de Paris) jusqu'à ce que, s’il n’a pas la chance de mourir de lui-même suite à l’éclatement de son cœur, sera attaqué par la meute de chiens toujours affamée mais encore plus éxitée qui se disputeront le pauvre animal qui, précisément à ce moment là, est en droit de se demander « pourquoi moi ? ».
Il arrive qu’une âme charitable de l’espèce à cheval arrive et, soit qu’il transperce à l’aide d’une lance le cœur de l’animal épouvanté, soit qu’il l’égorge sans autres formes de procès. Ils appellent cela "servir" l’animal. L’animal qui, à mon humble avis, se serait volontiers passé de ce genre "de service".
Une fois l’animal occis, sa viande est donné aux chiens (enfin !), après qu’on lui ai tout de même coupé ses pattes au sécateur, qui seront remises à quelque bougre de leur groupe.
A ce moment là il reçoit « les Honneurs ». Grand bien lui fasse.
Cependant, et je terminerais ici, prenez garde chers lecteurs.
Il pourrait vous arriver un jour de ballade, trouver en face de vous un chasseur.
N’ayez point de haine envers lui et au souvenir de ces quelques lignes car, il vous le dira lui-même, il AIME les animaux et la nature. C’est par respect envers eux qu’il les trucide, car le chasseur contribue à la limitation et à la sélectivité.
Imaginez si leur proche parents d’Amérique n’aurait pas été la, on serait encore emmerdé avec ces cons de bisons qui bouffaient une place monstre. Mais heureusement la race est presque éteinte.
Heureusement également que leurs aïeux ont exterminés jusqu’au dernier des Dodos. On a assez de volailles comme ça, sans s’encombrer encore de ces espèces de dindons a la manque.
Sans compter que sans leur cartouche qui jonchent nos sous-bois, la foret serait un peu trop propre et trop verte, non mais ho, merde à la fin !